La vie au moyen-âge-résumé
La mesnie et la vie quotidienne
-L'union fait la force
La mesnie qui entoure le seigneur peut atteindre deux cents personnes ou plus s'il est puissant. Dans cette communauté, chacun a besoin des autres ; l'autorité du maître fait la cohésion du groupe et la force de ce groupe accentue son prestige personnel . Il emmène une grande partie de sa mesnie avec lui quand il change de château. Bien des chevaux et des charrettes seront alors nécessaires pour transporter les coffres, la literie les tapisseries, les beaux vêtements et les armures.
Les soin du corps
-Plantes médicinales et coquetterie
Avec l'aide du chapelin ou du moine réputé pour ses connaissances en botanique, les dames du château entretiennent dans le jardin un parterre de plantes médicinales, les «simples». Elles connaissent les tisanes apaisant les maux de ventre et les onguents stoppant l'hémorragie. On voit bon nombre de coquettes consacrer du temps et de l'argent au soin de leur peau. Ne tolérant pas la moindre ombre qui nuirait à sa clarté, elles la blanchissent et s'épilent les sourcils.
Les tournois
-Un jeu à la mode
Apparu au 11°S en même temps que la technique de la lance, le tournoi permet de s'entraîner au combat, d'expérimenter de nouvelles méthodes et de tester sa propre audace. Plus palpitant que la chasse, il canalise l'énergie des chevaliers qui chercheraient facilement querelle s'ils n'étaient réunis pour jouer à la guerre.
Chasse et fauconnerie
-Une réglementation stricte Parmi le nombreux personnel du château, des forestiers sont chargés de faire surveiller les parcs à gibier et d’arrêter les braconniers sur les terres de leur maître. Malheur à ceux qui sont pris ! En fonction des régions et de la sévérité du seigneur, les peines peuvent aller jusqu’à la mort, mais il semble bien que les châtiments soient plus doux en Occitanie que dans le Nord. Dès 1250, le roi Louis IX interdit aux seigneurs d’user du « droit de garenne » qui leur permettait de