Le mode de vie au Québec à la fin du XIXe siècle
Le film Un homme et son pécher se passe pendant la colonisation du nord du Québec vers la fin du dix-neuvième siècle. Le personnage principal, Séraphin Poudrier, est un cultivateur qui fait des prêts au gens du village lorsqu’ils l’ont besoin. Il est avare, donc ses prêts ont un intérêt très élevé. Donalda Laloge, est une jeune femme ménagère à qui Séraphin s’est marié avec l’impression qu’il pourrait en tirer de l’argent. Le mariage entre Donalda et Séraphin s’est fait à cause que Séraphin avait prêté de l’argent au père de Donalda et demanda de marier sa fille en échange. Pour mieux comprendre le mode de vie présent dans le film, j’affronterai quelques éléments socio-culturels de cette époque comme les différentes classes sociales, les mariages, le rôle de la femme et les loisirs des gens. Je parlerai aussi d’un aspect socio-historique du XIXe siècle dont le développement industriel.

Les classes sociales
Vers l’année 1880, il existait trois niveaux de classes au Québec : la basse classe, la classe moyenne et la haute classe. Les classes sociales sont une façon d’identifier les gens par leur mode de vie ou par leur statut économique. La famille de Donalda dans le film Un homme et son pécher se trouvait en classe moyenne tandis que Séraphin était un homme de haute classe. Les gens de haute classe étaient considérés comme étant riche. Ils étaient toujours bien habillés et bien coiffés. La classe moyenne comprenait des gens qui avait un bon montant d’argent, au moins assez pour s’acheter de la nourriture et pour supporter une famille. Les femmes de moyenne classe appartenaient souvent seulement trois robes : une pour l’église, une pour les travaux de chaque jour et une pour des évènements sociaux. Les hommes n’appartenaient pas plus que deux ou trois chemises et pantalons.

Les personnes de basse classe étaient pauvres. La plupart des enfants de basse classe n’avaient pas la chance d’aller à l’école car ils