La vie chrétienne au moyen âge
1ère PARTIE : COMMENT L’EGLISE CONTRÔLAIT LA VIE INTELLECTUELLE : ENTRE DOGME ET DEVELOPPEMENT
I) Le monopole du savoir
1) La théologie : reine des sciences
2) Une hégémonie dans toutes les sphères de l’enseignement : l’inexistence de la science laïque
3) Un savoir dogmatique
II) L’omniprésence de l’Eglise
1) L’inquisition : la justice de Dieu
2) Des relations houleuses
III) En faveur du développement des Sciences
2ème PARTIE : L’EFFRITEMENT DU POUVOIR CLERICAL :
LORSQUE LA SCIENCE ECHAPPE A DIEU
I) La fragilisation de l’Eglise
1) Les premières critiques
2) Le poids des docteurs dans les décisions
II) Les autres facteurs explicatifs
1) Le clivage entre Science et philosophie : vers une nouvelle conception de la Science
2) Le mouvement de laïcisation
III) Arrêt sur image : ces hommes qui ont défié l’Eglise
1) Copernic : de l’héliocentrisme à l’hérésie
2) Galilée : l’ostracisme culturel
3) Descartes : une alternative à la scolastique
4) Darwin : un coup fatal porté à l’Eglise
CONCLUSION
Les théories de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme, jalons essentiels dans la construction de la Science moderne, sont aujourd’hui entrées dans le champ des savoirs communs. Pourtant, il y a encore quelques siècles, ces gloses scientifiques ont littéralement fait trembler l’architecture religieuse sur laquelle reposaient les sociétés antique et médiévale.
Ainsi la Science, ensemble des connaissances, des travaux d’une valeur universelle qui ont pour objet l’étude des faits et des relations vérifiables, a-t-elle entretenu une relation ambiguë, complexe et concurrente avec l’Eglise. La nature de ce lien symbolise le rapport entre 2 conceptions du monde hétérogènes. Deux visions aux antipodes qui partagent un passé commun et une longue histoire, riche en événements.
Aussi ce dossier a-t-il pour objet l’étude de la relation entre Science et Eglise afin de comprendre et d’analyser les évolutions