La vie de nos jours
Moins gagner, peut-être... et être.
Voilà qui rejoint ce qui est souligné par Jean-Louis Servan-Schreiber dans l'édito de Psychologies Magazine de juin 2009. "Travail, famille, patrie !" titre (avec un point d'exclamation) cet éminent penseur. Et de détailler finement les nouvelles valeurs qui se dessinent suite à une enquête parue dans Le Monde en avril dernier. Enquête qui montre la montée de la valeur "travail", certes, mais résultant de deux phénomènes : "une crainte grandissante du chômage devant la crise, mais aussi, pour les trois quarts des sondés, la conviction qu'il faut avoir un travail pour développer pleinement ses capacités [...] Cette enquête démontre également la montée paradoxale d'une double demande : d'un côté plus d'autonomie individuelle, de l'autre plus d'autorité et de sécurité." Et Jean-Louis Servan-Schreiber de conclure : "Une France plus laborieuse et plus humaniste, aux clivages politiques moins marqués, se profile. On ne s'en plaindra pas."
Oui... et nous voici renvoyés au socle de notre guide sur le travail en solo. Etre soi, être autonome tout en étant - et c'est lié -, plus solidaire.
Etre travailleur solo ne signifie pas être esseulé(e), mais travailler autrement, travailler en toute autonomie, quitte à gagner moins en appréhendant mieux notre temps... Se détacher du gain, de l'appât, ne plus aller à la pêche mais être poisson, allez, dauphin... Savoir naviguer en gardant le cap, sans écouter ce mot "crise" qui est décliné sous toutes ses formes un nombre incalculable de fois dans les médias.
La crise... Quelle crise ? Jamais notre pays n'a été aussi riche !
Savoir naviguer en contournant les requins avec