Dissertation « La vie devant soi ».

Il existe plusieurs façons d’exprimer l’espoir et autant de situations dans lesquelles l’être humain attend une réalisation, un futur meilleur. Il nous est impossible de vivre sans espoir.
« L’espoir fait vivre », ce proverbe a un sens littéral tout a fait défendable : celui qui a de l’espoir y trouve l’énergie de vivre, mais aussi pour signifier que l’espoir sert en réalité à continuer de vivre, ou poursuivre un but. Après la lecture du roman de Romain Gary « La vie devant soi », nous nous sommes penchés sur la question, ce livre exprime-il l’espoir ou au contraire le désespoir ? Nous tenterons de développer ces sentiments contrastés en abordant dans un premier temps, les situations ou l’espoir est absent. En deuxième partie, nous verrons si l’espoir refait surface malgré la tristesse dans la vie du personnage principal.

Pour commencer, Momo de son vrai nom Mohammed, est un garçon musulman de plus ou moins 10 ans, confié à madame Rosa depuis l’enfance. Le milieu dans lequel vit Momo est tout sauf adapté à un enfant de son âge, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il ne connait pas son âge réel, et en l’occurrence il ne connait donc pas sa date de naissance. Madame Rosa lui affirme qu’il a dit 10 ans, et le petit Momo se base donc sur cet âge là. De plus Momo n’a aucune idée de qui sont ses parents, d’où il vient. Il cherche donc son identité. Il nous semble de nos jours inconcevables de vivre sans savoir qui nous sommes réellement. Nous avons tous un jour d’anniversaire, un parent, une scolarité, … Mais Momo lui ne connait rien de tout cela. Son plus grand souhait serait de revoir sa mère, ayant assisté par hasard à une séance d’enregistrement de voix sur un film, Momo est capturé par la marche arrière et il essaie donc d’en faire de même dans sa vie. Il aimerait poser une image sur sa propre mère, sur son identité, … Mais ses souvenirs sont flous.

Une autre forme de désespoir se présente sous la forme suivante :