la vie devant soi
Dans La vie devant soi, Romain Gary rend possible de nous transporter dans la tête de Momo, un enfant de 10 ans. À travers sa voix et son langage coloré, nous somme témoins du regard qu’il porte sur le monde des adultes. Le tout étant basé sur la relation bien spéciale qu’il entretient avec madame Rosa, il fera tout ce qui est en son pouvoir afin de prendre soin d’elle jusqu’à sa mort et ainsi, lui épargner sa plus grande peur : passer le restant de ses jours à l’hôpital. Afin de remédier à tout cela, ne serait-il pas plus simple de légaliser l’euthanasie dans une société telle que la nôtre?
D’un côté, il ya Momo défendant assidument le point de vue moral de l’affaire. En contrepartie, le Docteur Katz prônant l’aspect légal.
En premier lieu, la loi, aujourd’hui encore, interdit formellement le recours à cette pratique qu’est l’euthanasie. Néanmoins, cela n’a pas empêché Momo de défendre son point de vue face à cette polémique. S’engageant dans le débat avec des arguments parfois déconcertants, le premier est présenté comme une évidence éthique : «― Ben, oui, quoi, l’avorter, pour l’empêcher de souffrir.»1 Il est indéniable que Momo ne se laissera pas marcher sur les pieds et fera l’impossible pour que madame Rosa puisse mourir dignement. Par conséquent, Momo appui ses dires en faisant comprendre à son opposant que ce qui vaut pour un pays vaut nécessairement pour un être humain : «Madame Rosa a le droit sacré des peuples à disposer d’elle-même, comme tout le monde. Et si elle veut se faire avorter, c’est son droit.»2. Cela dit, l’euthanasie pourrait s’avérer être une option très favorable à quiconque voyant sa santé décliner et souhaitant une mort