1- L’imaginaire prend une grande place dans la vie de Momo. Son ami Arthur est un parapluie et il lui donne beaucoup d’importance car il lui procure un certain bonheur. Il fait beaucoup d’activité avec Arthur, il habille ce parapluie, lui donne un nom, le maquille, etc. Il va même faire un spectacle en public et fait de l’argent. Le parapluie est là pour combler un manque dans la vie de Momo, celui de l’amitié, car les jeunes avec qui il évolue ne sont pas matures. Il répare Arthur lorsqu’il est brisé, et ne veut vraiment pas rompre ce lien d’amitié qu’il a avec ce parapluie. Le petit Momo dort même avec son parapluie Arthur. Momo s’imagine aussi une lionne dans son sommeil. Elle défend ses petits et il s’imagine aussi que cette lionne lui lèche le visage. Cette lionne est là pour combler le manque de sa mère qu’il n’a pas, puisqu’il ne la jamais connue. Cette lionne est pour lui l’idéal de la mère parfaite. Il cherche le sentiment de protection qu’une mère lui apporter et avoir quelqu’un sur qui compter dans la vie, au-delà de madame Rosa, car il sait très bien qu’elle n’en a plus pour longtemps. Il compare le cartier dans le quelle il vie à la loi de la jungle. Il vit dans un cartier plutôt défavorisé et multi ethnique. Dans la jungle il est important d’avoir une protection maternelle pour survivre. Peut-être que Momo avait besoin d’une mère pour le réconforter avant d’aller dormir, comme pour le border au lit.
P. 67- «Madame Rosa disait que chez les animaux c’est beaucoup mieux que chez nous, parce qu’ils ont la loi de la nature, surtout les lionnes.» «C’est la loi de la jungle et si la lionne ne défendait pas ses petits, personne ne lui ferait confiance.»
Mots : 303
2- À cause de la prostitution, qui est omniprésente dans le roman, la femme est présentée comme étant un objet. La mère biologique de Momo était une prostituée. Madame Rosa était une prostitué, les femmes qu’il côtoie dans les rues et aux Halles en sont aussi, à l’exception de Nadine. Il ne