ce livre est très difficile a comprendre, tu doit être imaginatif. j'ai bien aimer ce roman même a ça. prenez beaucoup de notes, il se passe plusieurs choses en même temps.Ce roman constitue une exception et une mystification dans l'histoire du prix Goncourt — au huitième tour de scrutin (six voix) contre Un policeman de Didier Decoin (trois voix) et Villa triste de Patrick Modiano (une voix)1 —, puisque Romain Gary l'avait déjà reçu auparavant en 1956 pour Les Racines du ciel et que le prix ne peut être décerné deux fois au même auteur. Cependant, ce roman fut publié par Gary sous un nom d'emprunt, Émile Ajar, et avec une personne complice jouant le rôle de l'auteur pour les médias, Paul Pavlovitch, un parent de Gary. L'affaire fut révélée seulement à la mort de Romain Gary en 1980, bien que des doutes sur l'identité réelle de l'auteur aient été émis précédemment et des doutes sur la double identité d'Ajar dès sa parution1.Romain Gary a pris ce pseudonyme à un moment où il était très critiqué, et pour retrouver une certaine liberté d'expression. Un critique de Lire n'hésita pas à critiquer vigoureusement l'œuvre de Gary, pour finir de l'achever en déclarant : « Ajar, c'est quand même un autre talent. »
Par crainte que l'affaire ne donne lieu à des poursuites en justice, Romain Gary décida toutefois de refuser le prix Goncourt, ce qui lui valut des critiques acerbes de la part de plusieurs critiques littéraires (au Figaro et à L'Aurore notamment2). Le prix lui est malgré tout remis, car il est attribué à un livre plutôt qu'à un