La vie en société
Bases du comportement humain Les Philosophes se sont souvent interrogés, et s’interrogent encore, sur les mécanismes qui font agir les Hommes, sur leurs motivations conscientes et inconscientes, qui poussent à tel ou tel comportement. Comment chacun trouve-t-il, ou ne trouve-t-il pas sa place dans la Société ? d’où vient l’ambition de certains, les désirs, les motivations ? Beaucoup de théories ont été échafaudées, plus ou moins étayées par des observations, et souvent contestées. On peut aisément définir les critères d’une théorie acceptable : être corroborée par les observations ou les expériences, et être explicable. Ce dernier critère est important en philosophie. Contrairement à la Science, où l’observation et l’expérimentation rigoureuses permettent de valider des théories extrêmement contre-intuitives comme la Mécanique Quantique, la philosophie propose essentiellement des observations subjectives, où les règles qui semblent émerger connaissent de nombreuses exceptions, dues en grande partie au libre-arbitre humain. Ainsi, contrairement aux sciences dures, il est difficile d’appliquer strictement les critères de réfutabilité de Popper (voir article) au vu d’observations apparemment contraires à la théorie. En effet, l’observation ne peut être que superficielle, et reflète difficilement le comportement intérieur du sujet. De plus, de très nombreux facteurs entrent en jeu, même sans parler du libre arbitre humain, ces facteurs entourant tout principe comportemental d’une marge d’incertitude. Pour donner un exemple simple, on peut sans trop de risque faire l’hypothèse que l’Homme désire protéger sa vie et ne désire pas mourir. Les suicides ou les actions héroïques montrent que cette loi peut souffrir des exceptions. On ne pourra donc parler que de tendances générales plus ou moins fortes et non de règle absolue dès qu’on cherchera à dégager des règles du comportement humain. Cependant, toutes imprécises qu’elles soient, ces règles