La vie et la mort La Fontaine
Dans un premier temps La Fontaine défini la mort comme une situation agréable et paisible, il illustre ce propos dans La mort et le mourant " A des morts, il est vrai, glorieuses et belles" (ligne 58) ainsi que dans Le torrent et la rivière " Image d'un sommeil doux, paisible et tranquille" (ligne 15). Il la décrit aussi à plusieurs reprise comme inévitable et prévue bien qu’hasardeuse, comme dit dans L'Horoscope : tout aveugle et menteur qu'est cet art, Il peut frapper au but une fois entre mille; Ce sont des effets du hasard. "(Lignes 81 à 83) ou bien dans La mort et le mourant « Vieillard, lui dit la Mort, je ne t'ai point surpris » (ligne 30). En revanche pour les hommes la mort est loin d’être décrite comme belle, la peur, la crainte sont les sentiments que l’on peut relever dans les fables Le cochon la chèvre et le mouton, L’Horoscope et Le torrent et la rivière. Il n’y a que pour une fable où les hommes prennent la mort comme un sacrifice, dans Le lion le loup et le renard la constatation est indéniable : « D'un loup écorché vif appliquez-vous la peau Toute chaude et toute fumante; Le secret sans doute en est beau Pour la nature défaillante. »(Lignes 25 à 28). Pour finir elle est assimilé à l’ignorance chez les hommes, dans Le cochon la chèvre et le mouton : « le moins prévoyant est