La vieillesse à travers l'Histoire
ANTIQUITE
Grèce : Grâce aux écrits que nous ont laissés les poètes et philosophes grecs, nous pouvons remarquer que l'âge avait un rôle primordial au point de vue social et politique. Dans la Grèce homérique, les plus âgés sont là avant tout pour être consulté, ils sont très respectés et leurs conseils sont écoutés. De plus, les vieillards possèdent toute une série de privilèges. Par contre, la Grèce Classique du Ve siècle voit une diminution très forte d'autorité politique de la personne âgée à partir de 60 ans, celle-ci en effet ne peut plus qu'entrer dans la gérousia, un conseil d'Anciens (les gérontes).1
De nombreux propos contradictoires coexistent à propos des personnes âgées, même parmi les personnes célèbres. Par exemple Platon(427-357 acn) insiste sur l’expérience des plus âgés. Il estime que c'est à eux de commander alors que les jeunes ne doivent qu'obéir.
Cependant Aristote (384-322 acn.) dans sa critique de la Gérousia de Sparte prétend que l'expérience des ''vieillards'' n'est en aucun cas leur richesse et qu'on ferait mieux de prêter attention à la jeune génération qui n'a encore commis que très peu d'erreurs. De tourte façon s'occuper de ses parents et de leur sépulture est un devoir primordial pour les Grecs. En compensation, les vieux parents aident la famille en tant que anciens pédagogues, artisans... Dans la Grèce antique, la vieillesse n'est cependant pas toujours vue de manière positive, dans certains cas,c'est plutôt une période malheureuse voire un drame car on est mené, d'après certains penseurs, à subir l'ingratitude de ses enfants, et sa propre défaillance physique... Rome : D'après Simone de Beauvoir, ''Il est probable que les Romains de la haute Antiquité avaient l'habitude de se débarrasser des vieillards en les noyant puisqu'on parlait