La ville de richard toll
Son nom très original provient d'un certain M. Richard, horticulteur français, qui y créa une exploitation agricole irriguée en 1830, et du mot "Toll" signifiant "jardin" en wolof. Le projet agricole de M. Richard fut relancé en 1932 et l'on encouragea la culture du coton puis du riz et de la canne à sucre. Depuis lors, la ville a confirmé sa vocation agricole et les terres irriguées n’ont cessé de s’étendre. En effet, Richard-Toll a une économie tirée essentiellement par le secteur agricole. Les sols prédominants de la commune sont argileux et hydromorphes ; ils sont peu perméables et ne favorisent donc pas l’infiltration des eaux pluviales avec son corollaire d’inondations. C’est ce qui explique la prédominance de l’agriculture irriguée et du maraichage. Richard-Toll est aujourd'hui entourée de champs de canne à sucre et de rizières, au milieu d'une région globalement plutôt aride. Dans la région, grâce à l'irrigation, on produit aussi de la patate, du fonio, du maïs, du chou, de la mangue et de la banane.
En 1857 on comptait près de 6000 hectares cultivés. Ces activités agricoles ont mené à la création d'un complexe destiné à traiter sur place les différentes récoltes: production de toile de coton, de peinture, de chocolat, de gaz en bouteille, de biscuits, de produits chimiques, etc... La ville ne vit d'ailleurs que grâce à ces activités et ses habitants ont un des meilleurs niveaux de vie du Sénégal. La CSS y possède une importante usine de