La ville
Années 20 : reconstruction des villes du Nord (Cambrai, Lille), rarement de plan d’ensemble, on reconstruit dans l’urgence ; Pour les villes de plus de 10 000 habitants, l’Etat les oblige à se doter d’un PAEE, Plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension. Mais la plupart du temps, on reconstruit à l’identique. Monuments aux morts, importance de la statuaire commémorative
Préoccupations sociales : les HBM (rappel Tony Garnier), la loi Loucheur, début de l’habitat pavillonnaire
La ville dans les régimes totalitaires
Partout, la ville est mise en scène : défilés aux flambeaux en Allemagne, statues géantes, ornementations et inscriptions fascistes, drapeaux etc. Mais surtout projet d’urbanisme
Mussolini
Désir de grandeur, retour à l’empire romain….Mussolini veut que le fascisme apparaissent dans l’architecture de la ville.
Au début, il n’y a pas de projet directeur, il veut seulement marquer de son empreinte les nouveaux bâtiments et s’adresse à Giuseppe Terragni qui, membre du parti fasciste dès 1928, se pose la question du rapport entre l’architecture et le fascisme. Il s’affirme rationaliste tout en exaltant l’héritage classique.
1ère grande construction, l’immeuble Novocomum (1927-1928) construit à Côme., édifice moderne avec porte-à-faux, façade épurée et nombreux panneaux vitrés. Le plan est traditionnel et insiste sur les angles et à la symétrie
2ème : la Casa del Fascio : Le « Duce » affirmait que le « fascisme était une maison de verre ».. trancription jouant sur l’idée de transparence : fenêtres alignées et encastrées de manières symétriques, géométrie donnant à l’édifice son aspect dictatorial et totalitaire
Mais à la fin des années 30, Mussolini qui prévoit une exposition internationale à Rome (EUR pour 1942, 20ème anniversaire de la Marche sur Rome) décide de créer un quartier fasciste. Il prévoyait la construction d’une vaste zone urbaine au Sud de Rome, allant jusqu’au port d’Ostie (25 km), comprenant tous les services