La violence chez les jeunes
ECJS
La violence chez les jeunes, une mode contemporaine?
Une sensibilité accrue d'historiens et d'anthropologues nous rappellent combien la perception de la violence peut varier selon les lieux et les époques.
Il est difficile de quantifié la violence au Moyen Âge. Mais Robert Muchembled, historien français, souligne dans son ouvrage Histoire de la violence , que « la violence juvénile, les rixes entre bandes rivales étaient monnaie courante au Moyen Âge […] » . La violence ne semblait pas limiter à des simples bagarres, en effet, Muchembled explique que les jeunes garçons se regroupaient les jours de fête et après le travail pour se livrer à des bagarres au poignard ou à l'épée... C'est en fait à partir du siècle des Lumières que se sont mis en places visant à encadrer les pulsions violentes (l'armée..). La violence sanguinaire, après les deux guerres est devenue un sujet totalement tabou...
A l'échelon historique, nous assisterions donc à un recul spectaculaire des violences dans les sociétés occidentales.
Cependant, on peut se demander aujourd'hui quels sont les facteurs de la violence chez les jeunes, quels enfants ont tendance à être plus violent que d'autres...
La violence chez les jeunes est elle due à une crise familiale?
De nos jours, la famille ne cesse de changer de forme: famille monoparentale, famille recomposée, famille homoparentale… Les parents en oublieraient-ils leur(s) enfant(s)?
Y a-t-il une relation entre la rupture familiale et des comportements à risques, la violence chez les jeunes?
→ D’après Baromètre Santé 97/98 Jeunes, les jeunes qui fument, qui se sont saoulés, qui ont une vie sexuelle déjà instable, qui ont pensés au suicide, et ceux là dans des proportions significatives, vivent dans des foyers recomposés (pour la plus majorité) ou monoparentaux plus souvent qu’avec leurs deux parents.
→ La famille est le cadre de la transmission de schémas et de principes essentiels, en particulier les