La violence dans les fables de La Fontaine
Sujet : Est-ce qu’on peut dire que le monde de La Fontaine est un monde violent ?
Au XVIIème siècle, la fable est une forme d'apologue très répandue, pour les enfants comme pour les adultes. Jean de la Fontaine est un grand auteur du 17ème siècle. Avec ces 242 fables, 64 contes, 1 roman, 2 livrets d'opéra, 2 tragédies, la Fontaine se démarque bien de tous les autres auteurs de son époque. Ces fables portraient des scènes qui peuvent choquer les plus jeune et qui sont censé représenté des principes de vie qui nous incite à la réflexion, mais sont-elles parfois trop violente ? Et qu’est-ce qui est à l’origine de cette violence ?
THESE : Oui, le monde de La Fontaine est un monde violent
Il est vrai que ce ne sont pas toutes les fables de La Fontaine qu’on peut qualifier de violente, bien au contraire, mais une majorité d’entre elles sont particulièrement troublante voire même violente. Les deux coqs, le renard ayant la queue coupée, la cour du lion et le loup et l’agneau sont de très bons exemples de cette violence et cruauté que l’on peut trouver dans les fables de Jean de La Fontaine.
Les morales de ces fables font toute preuve de l’évidence d’une réalité cruelle à portée universelle mettent en scène des différentes sortes d’animaux provenant de différent milieux et qui ont tous un certain rôle qui correspond à leur véritable nature animale. Prenons par exemple le loup et l’agneau : le loup : incontestablement supérieur à l’agneau au niveau physique et aussi au niveau "social" l’agneau : un être doux et innocent, honnête, respectueux et visiblement beaucoup faible et donc inférieure au niveau physique et social par rapport au loup.
Le dialogue entre le loup et l’agneau met en évidence le comportement de celui qui non seulement exerce sa violence sur le plus faible mais cherche à la justifier. En plaçant la morale de la fable au premier vers "La raison du plus fort est toujours la meilleure", La Fontaine annonce directement l'issue de