La violence dans l'amant de duras
A) Les manifestations de la violence physique du frère aîné
Dans son histoire, M. Duras nous raconte les terribles épreuves qu’elle a dues affrontées face à son frère aîné. En effet, elle a subi tout au long de sa vie une violence physique très rude. Le frère en question est un être diabolique, qui se permet de prendre la place du père de famille lors de sa mort. Il pense avoir tous les droits. Sa mère, lui étant dévouée, n'a d'autre choix que de l'accepter. Lorsque la mère frappera sa fille, le frère aîné je cite page 73 « dit qu’elle a raison de battre l’enfant… ». Les liens de la jeune fille avec le frère aîné sont, eux au contraire marqués par la distance et la peur. Face à cet individu colérique, elle reste silencieuse et soumise mais aussi la seule qui sache en canaliser la violence. Exemple P 68 « je ne danse jamais avec mon frère aîné, je n’ai jamais dansé avec lui. Toujours empêchée par l’appréhension troublante d’un danger, celui de cet attrait maléfique qu’il exerce sur tous, celui du rapprochement de nos corps. ».
B) La folie de la mère
La mère éprouve une certaine préférence pour son fils aîné, sans pour autant pouvoir l'expliquer. Exemple p.98 « elle ne vit que pour le frère aîné, chaque jour elle se lève pour s'assurer qu'il mange, qu'il dorme au chaud...». Par ailleurs, lorsque la mère va apprendre que Marguerite Duras a une liaison avec le chinois de Cholen beaucoup plus âgé qu'elle, la mère battra sa fille, comme en témoigne le passage suivant page 73 « dans des crises ma mère se jette sur moi, elle m’enferme dans la chambre, elle me bat à coup de poing, elle me gifle, elle me déshabille, elle s’approche de moi, elle sent mon corps, mon linge, elle dit qu’elle trouve parfum de l’homme chinois, elle va plus avant, elle regarde s’il y a des tâches suspectes sur le linge et elle hurle, la ville à l’entendre, que sa fille est une prostituée, qu’elle va la jeter dehors, qu’elle désire la voir crever et que personne