« Si l’on définit la violence comme l’emploi de moyen d’action qui porte atteinte à l’intégrité physique, psychique ou morale, on peut dire que la société moderne, sous des allures les plus démocratique ou les plus libérales, est une société violente. » (J. Ominus)

La violence fait partie de notre quotidien, de notre société ! Il se pourrait que notre régime démocratique porte atteinte à l’intégrité physique, psychique ou morale des personnes, ce système pourrait donc être violent. Premièrement, nous présenterons la démocratie comme une société engendrant la violence, ensuite démontrerons qu’il existe plusieurs moyens de contrer cette violence involontaire et pour finir nous ferons remarquer comment certaines règles de la démocratie peuvent aussi amener une sorte de violence.

Par définition, le système démocratique permet à une société humaine d’élaborer et de contrôler par elle-même des règles de vie sans privilèges ni exclusions. En principe, cette organisation devrait garantir aux citoyens un espace de vie protégé de toute forme de violence psychique, morale ou physique. Cependant, ce même système peut engendrer différentes sortes de violence par un effet pervers involontaire. En effet, la démocratie qui prône la liberté d’expression et de pensée pour tous peut déboucher sur des débordements. Cela suscite des questions. Par exemple, lors des débats politiques certains partis peuvent entretenir le conflit et donc une certaine forme de violence. Mais est-ce de la violence ou une manière de gérer le fait que l’on puisse librement et légitimement exprimer publiquement des opinions contraires ? N’est-ce pas cela la liberté d’expression ? Alors, conflit et violence ne sont peut-être pas synonymes !
Les médias, qui sont des outils largement démocratiques sont aussi de grands pourvoyeurs de violence au quotidien (films, séries, téléréalité,...).Ainsi, à travers les médias, une confusion est possible ! Une chose est de montrer un débat politique.