la vocation profonde des entreprises est d'être innovatrices
La première vocation d’innovation touche le potentiel technique, humain et financier de l’entreprise. Lors du processus de réalisation d’une innovation, il faut respecter les étapes de l’innovation. En premier lieu, il faut développer et entretenir une culture de l’innovation puis organiser la collecte et le foisonnement d’idées nouvelles dans l’entreprise (boite à idées, challenges…), être à l’écoute de son environnement et enfin sélectionner l’idée. Il faut ensuite conduire l’idée au projet en vérifiant la liberté d’exploitation, en établissant un plan d’action, identifier les facteurs de risques et de réussite, désigner un chef de projet bien défini, il faut passer à la réalisation du produit, par l’étude technique et le développement de projet et enfin le lancement industriel et commercial. L’entreprise va réaliser une campagne de publicité pour créer un besoin et au besoin faire fructifier son innovation en optimisant l’extension de son marché sur le plan géographique et sur le plan sectoriel. Toutes ces étapes obligent l’entreprise à investir sur le plan financier, humain et technique. Cela nous amène à la seconde vocation de l’entreprise vis-à-vis de l’économie de par sa qualité d’agent économique en tant que productrice de richesse.
Lors de son dépôt de brevet, l’entreprise aura une protection pendant quelques temps et donc toutes les parts de marché pour elle. Les analyses statistiques démontrent que ce sont les produits nouveaux qui font vivre les sociétés. Le vieillissement des produits conduit à une stagnation du chiffre d’affaires puis à sa diminution. Il en résulte une baisse de profits. L’amélioration des produits existants ou leur