La vérité est t-elle libératrice?
II-Les caractérisation de cette abstention
a)Les facteurs de l'abstention
Élection | Année | Taux d’abstention | Présidentielle | 1988 | 17,9 % | | 1995 | 20,5 % | | 2002 | 24,3 % | Législatives | 1993 | 30,7 % | | 1997 | 31,5 % | | 2002 | 37,6 % | Régionales | 1992 | 31,2 % | | 1998 | 41,9 % | Cantonales | 1994 | 39,6 % | | 1998 | 39,5 % | | 2001 | 34,4 % | Européennes | 1994 | 46,3 % | | 1999 | 52,2 % |
La participation électoral des jeunes s'inscrit dans le contexte d’une montée général de l'abstention,s'observe à chaque type de scrutin à partir des années 1980. La lus faible abstention concerne l'élection présidentielle avec, sous la Ve République, un taux moyen au premier tour de 18,3% . Ce taux est de 27% lors des législatives, élection qui ont moins d'importance politique depuis la réduction du mandat présidentiel à 5 ans. L’abstentionnisme systématique peut être divisé en deux faces : l’abstentionnisme de l’indifférence, de la méfiance et l’abstentionnisme contestataire. Autrement dit, l’abstentionnisme « passif » et l’abstentionnisme « actif », à un niveau d’idées politiques, ou pour adopter encore une fois d’autres termes, on peut parler d’abstentionnistes « par incompétence » et « par conviction », selon la distinction mise en relief par Dominique Reynie[1]. On pourra par la suite associer cette