La vérité a-t-elle un prix ?
Analyse: On va chercher à s’attacher à ce bien qui est la vérité mais peut-être que ce bien n’est pas sans ombre qui l’accompagnerais, peut-être d’autres bien vaudrait d’avantage. Ainsi la question de la valeur est aussi présente, la vérité n’est peut-être pas quelque chose qui concilie tous les biens que la nature humaine souhaiterais ou devrait acquérir. Les hommes compensent une ignorance originelle. Dans la genèse, dans l’épisode d’Adam, qui prend le fruit de la connaissance, il se couvre voyant qu’il est nu. Le commencement même de la vérité ne se présente pas comme une lumière, mais c’est de savoir ce qu’on est pas, ce qui les intéressaient pas. L’homme est grand de connaitre la vérité mais faible de ne pas pouvoir l’assumer. Il y a un geste ambigüe dans le comportement d’Adam, il voulait absolument savoir la vérité et une fois qu’il la connais, il essaie de la cacher. La vérité c’est la fin de l’innocence. Y-a-t-il une valeur à l’illusion ? Le fait d’exiger la vérité est peu être désenchanteur. Il y une autre vérité, celle qui est éclatante, transcendante telle qu’elle apparait dans l’épiphanie. L’amour est aussi une vérité qui nous éclaire. Le mythe est une façon de trouver la vérité. La connaissance et la savoir transgresse avec une limite, il y a une présomption de vouloir égaler les Dieux. La condition misérable et la peine de l’homme n’est-elle due qu’au manque de vérité. Connaître toute la vérité est-ce la perfection ? L’illusion ne se nourrit elle pas du désir de la vérité ? Ne faut-il pas préférer l’illusion ? La vérité du désir c’est le désir de la vérité. Plan possible: Il faut mettre en place une discussion, une thèse qui est dans le sujet : « la vérité a un prix» « la vérité n’a pas de prix». La vrai question est de savoir, si la vérité est un bien parmi d’autre, si c’est une composante du bonheur, si c’est une finalité en soi. • La vérité ne devrait pas avoir de prix, c’est une fin en soi : Descartes lettre à Elizabeth