la vérité
Le problème est de savoir si le mensonge est à éviter totalement ou seulement en général. Mais on peut aussi considérer que le problème porte sur le fait de « dire ». Faut-il dire tout ce que l’on pense être vrai ? Faut-il être sincère même quand on ne vous le demande pas expressément ? Ou faut-il se contenter d’être honnête, dire seulement ce que l’on pense être vrai, si on décide de dire quelque chose, mais se taire lorsqu’on ne veut rien dire qui pourrait créer des difficultés ? On peut donc formuler l’alternative ainsi :
• Soit on doit toujours dire la vérité, si on décide de dire quelque chose.
• Soit on ne doit pas toujours dire la vérité, on peut dire quelque chose de faux, on peut, et même on doit, mentir.
Commençons par la seconde alternative. On ne doit pas toujours dire la vérité, on peut dire quelque chose de faux ; on peut, et même on doit, mentir.
Il y a deux points de vue auxquels on peut se placer : le point de vue de l’utilité, le point de vue moral.
• Au point de vue de l’utilité, il semble que notre intérêt puisse être préservé par le mensonge. On peut considérer que si on est menacé, on a le droit de se défendre. Le mensonge peut être une arme qui nous sert à protéger notre intérêt Au point de vue de l’utilité, il faut aussi considérer que pour atteindre leur objectif, certains professionnels peuvent se sentir autorisés à mentir. On pensera aux médecins, aux policiers, aux avocats… (Voir le code de