La xénophobie au début du xxè siècle
La xénophobie désigne les sentiments systématiques de crainte, d'hostilité, voire de haine envers les étrangers, c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas la même nationalité que soi ou qui n'appartiennent pas au même groupe (culture, religion, langue...). L'étranger est perçu comme une menace pour l'équilibre de vie et, donc comme un ennemi, ce qui entraîne des réactions de peur ou d'hostilité, ou les deux. Dans les formes extrêmes, la xénophobie peut dégénérer en haine ou en violence. Lorsque la xénophobie s'applique à des individus en raison de leur appartenance à une autre ethnie, on emploie abusivement le terme de racisme alors qu'il s'agit plutôt d'ethnophobie. La xénophobie trouve son origine dans une différence ou une confrontation, tandis que le racisme contient l'idée de supériorité d'un groupe par rapport à un autre, sur des critères d'apparence physique. Comment se manifeste la xénophobie et quelles sont les formes des conflits entre Français et étrangers ?
I- Avant la xénophobie
Le terme « étranger » n'a cessé d'évoluer. Il était tout d'abord évoqué pour parler d'une personne qui se distingue en tous points comme entre Auvergnats et Parisiens ou encore entre catholiques, protestants et juifs mais ce terme se « nationalise » pour laisser place aux vagabonds, mendiants, plus généralement marginaux, sont désignés comme étrangers. Ultérieurement cette haine se transformera en une hostilité entre pays et c'est à ce moment-là que la France aura besoin d'une aide extérieure. L’arrivée massive d’étrangers en France à la fin du XIXe siècle, répondait à un besoin de main-d’œuvre et au déficit démographique liée aux guerres de du XIXème siècle. Les vagues successives d'immigrants depuis le 19ème siècle, ont contribué à l'essor économique du pays mais aussi enrichi sa culture. La civilisation française s'est construite, comme les autres, grâce à des apports extérieurs. Et cela de tout temps. Ces différentes vagues d'immigration ont été