La bête humaine d'emile zola
Au terme de cette réflexion, nous pouvons affirmer que le naturalisme n'estfinalement pas aussi incompatible avec le tragique que l'on ne pourrait lecroire, grâce à son immoralité et son insouciance des mœurs, le naturalismepermet à la tragédie de s'approprier la cruauté qui lui est propre, et ce, sansaucune censure, de plus, l'hérédité dont est victime Jacques fait de lui unpersonnage tragique, frappé par la fatalité, ainsi, le naturalisme de l'œuvrene vient qu'accentuer la fatalité, renforçant le tragique, dans La BêteHumaine, la tragédie ne porte plus sur les riches et les héros, mais sur lespauvres et les victimes, les personnages ne sont plus accablés par les Dieux,mais par leur hérédité ou leur propre volonté, dans l'œuvre la tragédie n'estplus romanesque et mythique, mais violente et réaliste.Nous pouvons donc en conclure que La Bête Humaine illustre bien les proposdes Frères Goncourt, l'œuvre peint bien la misère des «petits» et des«pauvres», en d'autres termes, elle peint la