La cérémonie du japon
Au Japon, le thé relève bien plus d’une simple boisson. En boire est une religion, un mode de vie. Son service et sa dégustation relèvent d’un cérémonial souvent si complexe que la plupart des Japonais eux-mêmes n’en connaissent que certaines parties.
Le thé fut introduit au Japon au XII ème siècle, avec le bouddhisme zen. Les moines l’utilisaient pour ne pas sombrer dans le sommeil pendant les longues méditations. Puis il conquit les classes supérieures, et devint très rapidement une boisson à la mode. On servait le thé dans une habitation de 3 m², construite à cet effet, selon un rituel élaboré qui visait à inspirer une sensation de paix et de tranquillité …afficher plus de contenu…
Les japonaises le portent de temps en temps, en été par exemple, lors des festivals. Il peut aussi servir de vêtement d’intérieur (pour hommes et femmes). Lorsqu’il fait frais, on peut porter une sorte de veste en coton par-dessus (appelée …afficher plus de contenu…
Ainsi, le tatouage est-il moins ouvertement transgressif. Dans l’esprit des adeptes, il confère une dignité au corps nu. Il reste que, avec la hiérarchisation sociale, il a été refoulé progressivement dans les classes inférieures. A l’origine, comme partout ailleurs, les marques corporelles correspondaient à l’inscription sociale des individus, comme semblent l’indiquer celles relevées sur les poupées de terre cuite, vestiges du Japon préhistorique. Avec la constitution de l’Etat despotique, le tatouage n’a conservé qu’un sens ornemental, sans pour autant régresser. Vers le XVII ème siècle et le XVIII ème siècle, il a même accédé au rang des beaux-arts, notamment avec lez Irezumi, qui avaient leurs propres musée consacré aux dépouilles des tatoués (il semble que ce musée