La condition féminine illustrée dans "La Parure"
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Il y a de cela quelques décennies, les femmes se sont battus pour obtenir l’égalité aux hommes dans les domaines politiques, sociaux, éducationnels et bien plus. On entend encore aujourd’hui parler de ces inégalités de genre, autant sur le plan professionnel que sur l’individuel. Madame Bovary, un roman de l’écrivain français Gustave
Flaubert, parle de la situation banale et inégale de la femme …afficher plus de contenu…

En effet, les femmes ne pouvaient gérer leur propre compte bancaire. C’était le mari qui gérait les finances et ce, même si une partie de l’argent venait de la famille de la femme : « Il emprunta, demandant mille francs à l’un, cinq cents à l’autre, cinq louis par-ci, trois louis par là. » (Maupassant,
1884, p.9). Cette accumulation laisse facilement paraître que l’homme avait l’accès principal du compte bancaire, et qu’il était le seul à pouvoir emprunter de l’argent.
Après avoir perdu le collier de Mme
Forestier, le mari de Mme Loisel fut celui à qui l’on prêta l’argent, et non le contraire. …afficher plus de contenu…


Malheureusement pour les moins fortunés, ces standards étaient très snobs, et n’étaient pas établis pour la classe inférieure. En effet, ne pas posséder de biens, de belles robes et de bijoux dispendieux mettait les femmes de cette époque à l’écart du groupesocial respecté. Autant les hommes que les femmes de la bourgeoisie, juger les plus indigents faisait partie de leur routine : « Il lui jeta sur les épaules les vêtements qu’il avait apportés pour la sortie, modestes vêtements de la vie ordinaire, dont la pauvreté jurait avec l’élégance de la toilette de bal. Elle le sentit et voulut s’enfuir pour ne pas être