La condition féminine de la femme dans la société de 1850 à nos jours
Un autre geste marquant, pour soutenir les armées révolutionnaires en lutte, a été ce « don patriotique » qui a conduit plusieurs femmes riches à offrir leurs bijoux.Cependant, elles trouvent difficilement une place active dans les assemblées qui légifèrent, où celles que l’on nomme péjorativement « les tricoteuses » sont cantonnées dans les tribunes, ce qui ne les empêche pas de manifester bruyamment.Les femmes fondent alors des clubs patriotiques, sur le modèle de ceux des hommes : elles y lisent et commentent les lois, rédigent des brochures réclamant des droits, qu’elles diffusent …afficher plus de contenu…
», conduit à un ultime ajout intitulé "Forme du Contrat social de l’Homme et de la Femme", où Olympe de Gouges propose une nouvelle « formule » de rédaction de ce qu’elle nomme « l’acte conjugal ».LECTURE CURSIVE : « À la reine » L'objectif de la dédicaceAdresser une dédicace, au roi ou à tout noble protecteur, est un acte fréquent sous l’ancien régime, le plus souvent une façon pour un écrivain de plaider en faveur de son œuvre.Mais le but d’Olympe de Gouges est, plus que de solliciter un appui personnel, d’amener à reine à user de son pouvoir pour se ranger aux côtés des femmes en lutte : « Il n’appartient qu’à celle que le hasard a élevée à une place éminente, de donner du poids à l’essor des Droits de la Femme, et d’en accélérer les