La croissance et l'emploi sont-ils favorisés plutôt que l'inflation ou la
Les politiques monétaires ont été très restrictives, ainsi que les politiques suivies par les entreprises en matière d'emploi et de salaires. Le ralentissement de la demande intérieure qui en a résulté a provoqué la montée d'un chômage de type keynésien. La « purge », sans doute poussée trop loin pour certains, a conduit les économies au bord de la déflation dans les années 1990. Une tendance nourrie et même par ailleurs rendue nécessaire aussi par l'exacerbation de la concurrence internationale dans la …afficher plus de contenu…
La compétitivité-prix de la France, minée par la surinflation des années 1970, s'est en partie redressée, et le commerce extérieur est redevenu excédentaire de 1992 à 2001. Le bilan doit être toutefois nuancé, car pour créer de la compétitivité et de l'emploi, la désinflation d'un pays doit être supérieure à celle des autres, et tous se livrent à cet égard à une compétition acharnée, y compris au sein même de l'Europe. Pour l'économie dans son ensemble, la désinflation des coûts salariaux a pu favoriser l'embauche, qui redémarre sensiblement à chaque reprise de l'activité. À moyen terme toutefois, la maîtrise de l'inflation est loin d'avoir été associée à une meilleure croissance et une meilleure situation de l'emploi. La conjoncture obéissant aussi à d'autres