O.E. LE THEATRE / SQ 1 : Parcours « Spectacle et comédie » ETUDE LINEAIRE N°2 : Georges FEYDEAU, La Dame de chez Maxim (1899), Extrait de l’acte I, scène 7 Dans ce vaudeville, Petypon et Mongicourt sont deux amis médecins. La veille, Mongicourt a convaincu Petypon de sortir ; or, Petypon vient de se réveiller et s’est rendu compte qu’il a ramené une danseuse du Moulin-Rouge (célèbre cabaret parisien), surnommée « la Môme ». Son épouse, le croyant malade, lui apporte du thé ; Mongicourt …afficher plus de contenu…

(Présentation de l’extrait : ) reprenez quelques éléments du chapeau introduisant le texte donné) : Deux amis médecins, Petypon et
Mongicourt, sont en situation délicate. L’un d’eux, M.Petypon, a ramené d’une soirée, une danseuse du Moulin-Rouge. Alors qu’il vient de s’en rendre compte au réveil, il la cache dans la chambre de son ami Mongicourt qui l’avait entraîné à sortir. Mme Petypon croit son mari malade de n’avoir pas cru au miracle d’une apparition de la Vierge.
Mouvements du texte (composition du passage expliqué) :
l.1-12 : La crédulité ridicule de Madame Petypon
l.13-31 : L’intervention de La Môme et la tentative de diversion des deux …afficher plus de contenu…

et débarrasse-moi de ma tasse » impératifs qui la rabaissent à son rôle domestique. Les mains levées par Mme P. devant l’apparition deviennent des plateaux pour la tasse de M.P. (comique de geste). Répartie moqueuse l.11-12. (le « va ! » répond au
« allez ! » employé par Mme P.). Il la fait redescendre brutalement alors qu’elle était illuminée.
=> regard de Feydeau sur la misogynie des hommes de la bourgeoisie et sur la naïveté de l’épouse. La scène est satirique mais le comique l’emporte car elle est caricaturale. Mme P. ne tient d’ailleurs pas rigueur de cette répartie à son mari, comme si elle restait transportée dans son délire (« Je l’attends !» l.11). Feydeau ne prête aucune dimension morale à sa pièce. Il s’agit bien de faire rire à partir