La doctrine du fascisme
LA DOCTRINE
Du
FASCISMECopyright
Firenze, 1938 XVI — Stab. Grafici A. Vallecchi,
Viale del Mille, 72.
Traduction par Charles Belin.
Édition française revue et corrigée par Charles Belin. the Savoisien & Baglis
© 2019
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Exegi monumentum ære perennius
Un Serviteur Inutile, parmi les autres
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Correction, Mise en page
29 Août 2019
Baglis
in memoriam Lenculus
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Il ne croit pas à la possibilité du « bonheur » sur la terre, comme le voulait la littérature des économistes du
XVIIIe siècle ; aussi repousse‑t‑il toutes les conceptions téléologiques d’après lesquelles, à un certain moment de l’histoire, le genre humain parviendrait à un stade d’organisation définitive. Une telle doctrine est contraire à l’histoire et à la vie, qui est mouvement incessant et perpétuel devenir. Le fascisme veut, politiquement, être une doctrine réaliste ; pratiquement, il n’aspire à résoudre que les problèmes qui se posent historiquement d’eux‑mêmes et qui, d’eux‑mêmes, trouvent ou suggèrent la doctrine du fascisme
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On ne revient pas en arrière. La doctrine fasciste n’a pas choisi de Maistre pour pro‑ phète. L’absolutisme monarchique a fait son temps, au même titre que l’ecclésiolâtrie, que les privilèges féodaux ou les castes fermées à cloisons étanches. L’idée fasciste d’autorité n’a rien à voir avec l’État policier. Un parti Benito Mussolini
— 34 — qui gouverne une nation « totalitairement » est un fait nouveau dans l’histoire. Les rap‑ prochements et les comparaisons sont im‑ possibles. Des décombres des doctrines libé‑ rales, socialistes, démocratiques, le fascisme extrait les éléments qui ont encore une valeur vitale. Il conserve ce que l’on pourrait