La femme gelée - annie ernaux
Déséquilibre encore renforcé par l’antithèse « moi je lis ses livres de sociologie, jamais il n’ouvre les miens ».
L’auteure annonce la rupture et la transition en projetant le lecteur le jour suivant. Immédiatement elle aliène tous les sentiments qui l’habitaient en confessant : « j’ai oublié ».
Dans un premier temps, elle étouffe et enterre ses peurs et ses craintes en se comparant aux autres femmes qui surmontent les même épreuves « des tas de filles réussissent à tout concilier ».
Tout semble même facile « sourire aux lèvres », « des femmes se précipitent »
« sans hésitation ». Elle accepte un certain conformisme. Elle se rappelle la liste des obligations d’une bonne épouse « il y aura les courses, de la cuisine, …afficher plus de contenu…
Elle accepte les généralités dictées par les auteurs « Tous les hommes sont égoïstes ». Ce fil conducteur littéraire émanant de ses études et qui guidera sa vie transparait tout au long de cet extrait.
Tout d’abord, le champ lexical se référant à la littérature est largement employé, que ce soit par la citation de courants littéraires « surréalisme », de lieu
« bibliothèque », ou d’auteurs « Breton ou Aragon ». On remarque également des figures de style. Elle va utiliser une périphrase qui regroupe tous les hommes pour designer son futur mari « L’homme, l’épaule solide, anti-métaphysique, dissipateur Toscane LADSOUS CANEVET 1ère