La fin des cabanes jaunes ethnographie de l'espace militant des ronds point

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Mejdi Soudani Fiche de lecture : Le document étudié est un extrait de l’article « La fin des cabanes. Ethnographie de l’espace militant des ronds-points de Camon » écrit par Loïc Bonin et Pauline Liochon, publié dans la revue « Critique Contretemps ». Les auteurs réalisent des entretiens et une étude ethnographique afin de traiter la notion d’espace social mis en place durant le mouvement des gilets jaunes. Le mouvement des gilets jaunes, apparu en novembre 2018, consistait à occuper les ronds-points …afficher plus de contenu…

Ces divergences peuvent également se traduire dans les moyens mis en place pour organiser le mouvement, le rond-point nord privilégie les discussions, tandis que le rond-point sud les assemblés générales. Quand les cabanes du rond-point nord sont détruites, les divergences de capital prennent le dessus dans la réorganisation du pouvoir. Certains se désengagent par contrainte, leur implication leur coute trop de temps, le fait de devoir recommencer les démotive, et ils ne veulent pas rejoindre le rond-point sud car ils sont opposés à leur point de vue. D’autres, s’infiltre dans les assemblés du rond-point sud, dans un premier temps avec des cagoules en espérant faire monter la …afficher plus de contenu…

Cet engagement se retrouvent ainsi délaissé par ceux qui préféraient le caractère spontané de ce mouvement plutôt que cette organisation. Cette perte de spontanéité va exclure certains militant, ils ne participent plus vraiment au cercle mis en place, ce qui les pousses à se désengager. En effet, certains éprouvent un sentiment d’illégitimité en plus de l’effort contraignant que représente cette mobilisation. Ceux qui continue de se mobiliser sont ceux qui ont le temps, ou pour qui l’engagement est plus important que les contraintes. Des liens vont se créer entre des personnes partageant les mêmes points de vue au sein du

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