La folie de la guerre (x, 9)
· Nous étudierons, dans le 1er mouvement (l. 1 à 6) la déploration de la guerre, d’abord sous une forme générale, puis à travers l’exemple de la mort précoce du chevalier de Soyecour. · La seconde partie du texte (l. 6 à 11) s’éloigne de la tristesse pour représenter avec une ironie résignée le zèle des hommes à se détruire. La Bruyère y frôle le genre de l’éloge paradoxal.· La dernière partie du texte (l. 11 à la fin) offre une leçon pessimiste sur l’humanité, en associant à la question de la guerre celle de la liberté …afficher plus de contenu…
L’énumération va dans le sens d’une violence croissante, et culmine sur l’expression terrifiante : « s'égorger les uns les autres ». Cette formule parodie l’enseignement du Christ : « Aimez-vous les uns les autres ». · La satire se prolonge dans une phrase équilibrée : le CC but « pour le faire plus ingénieusement et avec plus de sûreté » dénote un effort de perfectionnement souligné par l’emploi répété de l’adverbe « plus ». Les hommes emploient à se