1 – la justice entre silence et parole. a) Parole, civilisation et culpabilitéL’être de parole est habité par la culpabilité (la névrose) : la justice est d’abord une réalité psychique vécue sur le mode d’une culpabilité inhérente du sujet humain. Le personnage de Joseph K. illustre assez bien cette culpabilité structurelle (Kafka, le procès, un matin il est arrêté de façon inattendue pour un crime qu’il ignore et qu’il ne saura jamais.L’humain, comme être de parole, est …afficher plus de contenu…

Dans le puritanisme chrétien la réalité de cette conscience morale s’exprime à travers l’idée que l’humain est un pêcheurb) Justice divine et justice humaine : De la nostalgie d’une innocence perdue au désir d’une justice implacable – une justice à la mesure de notre humanité n’est-elle qu’une trahison de la justice véritable ?La croyance en une justice divine, à la fois salvatrice et implacable – à laquelle il faut impérativement et aveuglément se soumettre (: Cf. Abraham et le sacrifice d’Isaac) se manifeste même en dehors de la religion, comme le montre certains personnages issus de l’imagination humaine : l’inspecteur Callahan, par …afficher plus de contenu…

Cette exposition suppose une organisation particulière : le tribunal par exemple. c) Justice, égalité, équité – quelques principes pour mettre en place une justice digne de ce nom Nécessité d’élaborer un concept du juste pour ne pas s’en tenir à un simple