La littérature féministe du XXe siècle : réflexion de condition actuelle des femmes
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Au XXIe siècle, d'une certaine manière, l’émancipation des femmes est devenue un fait. La femme aujourd’hui s’occupe des postes de travail qu’elle souhaite, elle a le même droit de vote que les hommes. La femme à l’heure actuelle est de plus en plus indépendante, que ce soit intellectuellement ou financièrement. D’un point de vue légal, la femme est l’égale de l’homme en droit ; pourtant elle n’est pas dans l’évaluation sociale. Même aujourd’hui, dans de nombreux métiers les femmes travaillent pour un salaire inférieur par rapport à leurs collègues masculins. Le rôle des femmes dans la société du XXe siècle, surtout dans les années 50s à 70s, a été limité essentiellement à deux choses : mère et objet sexuel. Malheureusement, la condition et la vision actuelle des femmes n’est pas très évoluées. Ici, à partir de l’analyse de la littérature du XXe siècle d’auteurs tels que Virginia Woolf, Simone de Beauvoir et Sylvia Plath, nous constatons les obstacles rencontrés par les femmes au siècle dernier. Nous nous interrogeons également sur la condition des femmes dans la société actuelle. La situation est-elle meilleure ou les femmes luttent-elles encore aujourd'hui contre les préjugés ?Virginia Woolf est une figure importante de la littérature anglaise du XXe siècle. Elle est une des principales écrivaines modernistes de l’époque. Elle aborde souvent dans ses écrits le statut des femmes dans la société anglaise. Son œuvre semble être influencée par le contexte sociopolitique, voire historico-politique et le récit de nombreux événements politiques pour l’émancipation des femmes. Le discours de Virginia Woolf au National Society for Women’s Service en janvier 1931 est publié dans un recueil posthume en forme d’un essai intitulé « Professions for Women » (les métiers pour les femmes). Comme indique le titre, l’auteur pose la question du travail des femmes notamment les obstacles qui limitent leur émancipation et leur accès au travail. Pour ce faire, elle s’inspire d’un