La mémoire collective , HalbwachsIntroduction « Nos idées nous viennent des autres » aimait à dire le philosophe Henri Bergson. Ce texte, écrit par Maurice Halbwachs, extrait de La Mémoire collective , évoque que ce qui semble le plus individuel et le plus intime chez l’homme : la mémoire, relève en fait d’une construction sociale. De même que l’homme n’est jamais seul quand il pense, quand il se souvient, il mobilise une mémoire collective. …afficher plus de contenu…

Les souvenirs sont alors collectifs mais nous les percevons de façon divergente. Encore une fois, là est l’écart entre souvenir commun et mémoire collective. Dans le souvenir commun, la sensibilité ne fait pas son apparition, c’est un souvenir vaste et flou que tout le monde pourrait avoir, à distinguer avec la mémoire collective qui fait apparaître la sensibilité pour obtenir de plusieurs points de vue, tous aussi intéressants les uns que les autres. Nous avons tous des couches culturelles qui nous distinguent et une sensibilité commune qui rejoint alors le social car chaque personne est sensible, nous partageons tous une sensibilité même si elle ne se montre pas de la même façon. En réalité, ce que veut nous dire Halbwachs est …afficher plus de contenu…

Sans se référencement, aucune mémoire ne pourrait être collective car sans base d’idée, sans divergences, rien ne peut être commun. Une distinction se marque alors entre la culture et la mémoire collective une chose peut être interprétée différemment selon la personne, selon sa culture. Halbwachs prend l’exemple dune simple balade avec un historien puis avec un peintre puis accompagné d’un commerçant. Nous pouvons remarquer, avec ces exemples, qu’aucune des trois personnes n’a la même image de la ville. Donc la culture se diffère de la mémoire collective car certes ils auront tous le souvenir d’une balade dans la ville mais tous d’une différente façon selon leur sensibilité individuelle. L’empathie a un rôle très important dans ce texte car elle montre qu’un sentiment individuel, peut être