La nature chez aristote

1458 mots 6 pages
LA NATURE
Exemples : nature humaine, lois de la nature, environnement
Quelle est donc cette nature qu’on tire dans un sens ou dans un autre ? A quoi et à qui faut-il attribuer ses renversements ? Par ailleurs, lorsqu’on parle de la nature, nous avons une certaine tendance à parler d’elle comme s’il s’agissait de quelque chose dont l’existence semble aller de soi. On prête corps et figure à quelque chose qui justement n’en a pas et dont l’expérience nous fait défaut. Problématiques : La nature
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sur Aristote] La nature chez Aristote contient en elle-même le principe de son mouvement, c’est-à-dire que pour lui, chaque être a une place déterminée qu’il doit atteindre. Autrement dit, il y a une finalité naturelle à l’œuvre dans le passage de la puissance à l’acte. Cette finalité naturelle permet d’expliquer le mouvement (pourquoi les choses changent). Chez Aristote, ce mouvement de la nature est le passage de la puissance à l’acte.
La puissance : virtualité ; quelque chose qui va être possible.
L’acte : ce qui est effectif / réalisé / accompli.
B. La conception mythique de la nature Il existe également des conceptions plus populaires / moins savantes de la nature. Ces conceptions sont teintées par la mythologie. Dans ces conceptions, la nature est vue comme l’œuvre des Dieux,
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Notre imagination n’est pas très vaste vu qu’elle repose sur notre expérience.
L’Homme a oublié que dans son rapport à la nature, il a testé. L’Homme a oublié que ce qu’il trouve dans la nature est le résultat d’apprentissages et de techniques multiples. Il l’a oublié et du coup il considère que la nature est faite pour eux (les hommes) et que tout a été préparé pour eux comme une Providence
(chance). Les hommes prennent des faits et les interprètent. Par exemple : nous avons du soleil pour nous chauffer… Il s’agit d’une interprétation. Les hommes transforment les faits en bienfaits. Les hommes considèrent que la nature est là pour eux et que tout dans la nature est là pour eux. Le préjugé que l’Homme projette sur la nature, c’est de croire que la nature est le résultat d’un choix, d’une sélection. Il

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