La nuit à Coulommiers
Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678 (pp.159-160, éd. Nathan, carrés classiques)
Intro. présentation (minimale !) La PC, roman d’analyse classique de Madame de La Fayette, paru en 1678 situation IVe partie, automne 1559, après la mort du roi Henri II (dans un tournoi) ; la PC seule la nuit à Coulommiers ; a fait apporter des copies de tableaux représentant (pour …afficher plus de contenu…
de Nemours soulignée par la succession de propositions subordonnées relatives de plus en plus longues
(rythme croissant ou cadence majeure) rendant la trajectoire de cette canne de
Nemours à sa sœur puis à la PC, avec substitution au sujet « il » du sujet « madame de
Clèves » et le verbe « prendre » (« à qui madame de Clèves l’avait prise »), euphémisme pour « volée » sans compter qu’elle a dissimulé (« sans faire semblant »= sans montrer), elle qui se veut si franche… NB Le lecteur fera le parallèle avec le …afficher plus de contenu…
ouverture Cet aveu muet à Nemours redouble l’aveu à M. de Clèves (texte 2 p.122) ; il anticipe l’aveu, verbal, direct, au duc de Nemours qui sera en même temps un adieu lors de leur dernière rencontre pp.178-
185. Entre temps cette scène aura été redoublée p.175 : la PC découvre que Nemours l’épie, à Paris, depuis les fenêtres du marchand de soieries ; là aussi il voit son « jardin » symbole d’intimité, en même temps que sa façade (donc ses fenêtres) ; en se promenant dans un bois des faubourgs, elle surprend ensuite le duc