La place des femmes dans la mafia italienne dans la santina
Elles sont des "soldats en attente" dont les compétences peuvent être sollicitées dans des périodes plus turbulentes, par exemple si leur mari ou d'autres membres du clan sont en prison ou incapables de poursuivre l'activité s'ils sont en fuite. En d'autres termes, elles comblent les lacunes. Ce phénomène est encore plus visible dans la Camorra et dans la Cosa Nostra mais ne se produit jamais dans la 'Ndrangheta car, quelles que soient les conséquences, les femmes restent dans leur position, c'est-à-dire qu'elles aident à cacher les armes et les munitions mais ne font rien de plus. Dans l'approche de l'"Armée de réserve féminine", ils aiment insister sur le fait …afficher plus de contenu…
Nous assimilons, la plupart du temps, les crimes et autres activités illégales aux hommes. Selon ce spécialiste et les statistiques, le nombre de femmes qui commettent des crimes est en augmentation. Peut-on dire que les mentalités ont évolué et que le monde est confronté à une libération du genre féminin ? La véritable libération peut être observée à travers le cas des trois femmes mentionnées dans cet ouvrage car elles n'ont pas eu peur de mettre leur vie en danger en échange de la liberté. Les trois femmes ont commencé par vivre comme des femmes normales dans la mafia, mais elles ont fini par détester leurs maris, la prison ou le manque de liberté qui leur était imposé et c'est pourquoi elles ont décidé de collaborer avec les autorités. Elles étaient éloignées de leurs maris, mais certaines d'entre elles n'acceptaient pas d'être séparées des autres membres de leur