La postmodernité dans le livre " le grand cahier" d'aristof

855 mots 4 pages
La postmodernité est l’ère des nouvelles inquiétudes de l’humanité. L’économie, la santé, la technologie ainsi que l’environnement engendrent des perturbations d’émotions et agitent la vie sociale du peuple dans le monde. Agota Kristof s’est inspirée dans son roman « Le grand cahier » par le style de la postmodernité. Agota Kristof, née en 1935, est une écrivaine hongroise d’expression francophone. À l’âge de 21 ans, elle quitte son pays alors que la révolution …afficher plus de contenu…

Dans un premier lieu, on constate que les plaisirs charnels préoccupent la majorité des personnages. Tout d’abord, une relation sexuelle entre l’ordonnance et la servante est décrite brièvement dans le roman. De même, le rapport à la zoophilie est également révélé par Bec-de-Lièvre et le chien des 2 jumeaux. Dans un deuxième lieu, la recherche de la liberté pendant la guerre demeure la grande richesse et le plus grand des plaisirs. D’une part, les jumeaux s’enfuient à la fin du roman pour se libérer de la guerre. D’autre part, ils ont utilisé leurs libertés en insistant de sortir de leur abri pour esquiver les …afficher plus de contenu…

Les relations sexuelles entre l’ordonnance et la servante deviennent une échappatoire permettant à ces personnages de moins se concentrer sur leurs anxiétés, leurs dépressions et leurs inquiétudes provoquées par la guerre et les pensées de mort : « L’ordonnance grogne comme le cochon de grand-mère et la servante pousse des cris, comme si on lui faisait mal[..]. » (p.85) Cette comparaison est employée dans le but d’illustrer le comportement dégoûtant de l’ordonnance et la servante. Les deux jumeaux comparent leurs comportements à un cochon qui est généralement caractérisé par sa saleté et sa malpropreté ce qui explique aussi que les jumeaux étaient entourés par un environnement malsain causé par la guerre. Aussi, la voisine des deux jumeaux Bec-de-lièvre était décrite avec le chien des jumeaux dans une scène extrêmement dérangeante et horrifique : « Bec-de-Lièvre écarte les jambes, presse la tête du chien

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