La princesse de clèves, madame de chartres
Premier mouvement => Lignes 1 à 8 : Une mère perspicace qui dévoile les sentiments amoureux de sa fille.
J’annonce mon idée directrice en suivant la progression du texte
Je justifie par des analyses issues du texte en m’appuyant sur des procédés d’écriture associés à des citations.
l.1-2 : L’extrait étudié commence par la prise de parole de Madame de
Chartres qui annonce deux éléments dramatiques : sa mort imminente et le malheur qui menace sa fille,
Madame de Clèves.
L’extrait …afficher plus de contenu…
La phrase est en effet constituée de trois propositions séparées seulement par de la ponctuation, sans connecteur logique. L’usage de la parataxe (= absence de connecteurs logiques entre les propositions) accélère le rythme tout comme l’emploi du présent qui montre une forme d’urgence de la révélation que Madame de Clèves ne peut pas nier.
L’aveu n’est donc jamais fait par Madame de Clèves, mais anticipé par sa mère qui garde la parole en coupant court à toute forme de protestation ou d’affirmation de sa fille (“je ne vous demande point de me l’avouer”).La fin de cette phrase se termine par un mot important :
“conduire” qui met en évidence le rôle d’éducatrice de
Madame de Chartres vis-à-vis de sa fille, qu’elle doit …afficher plus de contenu…
Elle sert également à rappeler l’autorité de l’interlocutrice sur la princesse : en même temps qu’elle montre de l’affection, cette expression rappelle clairement à la princesse son statut de fille.
La dernière partie de la phrase consiste pour Madame de
Chartres à persuader sa fille d’agir comme elle l’entend : en utilisant une concession (“quelque affreux qu’ils vous paraissent d’abord”), la mère montre qu’elle connaît bien les difficultés qui attendent sa fille : le lexique péjoratif continue d’être employé pour qualifier l’épreuve que doit traverser la princesse. Mais Madame de Chartres