La princesse de clèves, mme de chartres, "le portrait de la
Au centre de la phrase, la narratrice intervient justifie la stupéfaction qui entoure l'arrivée de Mlle de Chartres en s'appuyant sur le témoignage des connaisseurs que sont les courtisans avec la modalisation injonctive « l’on doit croire que » et l'explication qui suit avec la conjonction de subordination causale « puisqu’ ». Ainsi toutes les perfections antérieures sont relativisées comme l'illustre le contraste entre l'exception « il parut » et l'habitude « accoutumé à voir… ».3- Une famille prestigieuse (l.3 "Elle était.."à 8)Alors que le lecteur attend des précisions sur cette "beauté" parfaite, la narratrice enchaîne avec la présentation de sa lignée, non moins éclatante que la beauté de la jeune fille: elle est donc "de la …afficher plus de contenu…
En effet, l’éducation donnée aux jeunes filles de l’aristocratie visait à faire d’elles des femmes accomplies, capables de briller par leur physique et leur conversation, et de ne pas les avertir des dangers de "la galanterie". Mme de Chartres va plus loin en y ajoutant une dimension morale. Cette opposition est aussi soulignée au travers de constructions syntaxiques comme « elle ne travailla pas seulement à […], elle songea aussi » (parallélisme), « la plupart des mères s’imaginent […]. Mme de Chartres avait une opinion opposée »(antithèse). En outre, la narratrice ne se contente pas de résumer l'éducation prodiguée à la jeune fille mais elle intervient elle-même directement, dans un jugement critique concernant l'éducation donnée aux autres jeunes filles, par