La rhétorique est-elle un moyen de persuader ?

1895 mots 8 pages
Introduction :
L’éloquence est l’art de bien parler, de persuader par la parole (du latin, eloquentia : facilité à s’exprimer, éloquence, talent de la parole). Être éloquent implique de maîtriser la rhétorique et ses subtilités. La rhétorique est quant à elle l’art de dire quelque chose à quelqu’un, l’art d’agir par la parole sur les opinions, les émotions, les décisions de l’interlocuteur. Venant du grec ancien rhêtorikê (technique, art oratoire), elle est aussi la discipline qui prépare
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- movere, émouvoir : le recours à la raison du docere doit être complété par l’appel aux émotions, aux sentiments… Il s’agit par ce moyen de persuader.
Raison et sentiments doivent donc être mobilisés ensemble si l’on veut avoir toutes les chances d’emporter l’adhésion. On constate donc que la rhétorique fait appel à la raison et à la logique, par l’usage d’arguments, afin de convaincre. Cependant, il existe aussi une relation émotionnelle entre l’auteur et le destinataire : on doit aussi être séduit ou charmé par le texte que l’on lit, c’est la persuasion. III. Les trois genres de discours :
- le genre judiciaire : lorsque le discours est prononcé dans le cadre d’un procès, pour accuser
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Emile Zola s'engage dans l'affaire Dreyfus en publiant plusieurs articles dont son célèbre "J'accuse" dans le journal "L'Aurore" du 13 janvier 1898. Il est très critiqué par les nationalistes et le procès qui s'en suit l'oblige à s'exiler pendant un an en Angleterre. Il meurt "accidentellement" à 62 ans asphyxié dans son appartement. Mais les milieux intellectuels, menés par Émile Zola s'indignent de ce déni de justice. L'écrivain publie dans le journal l'Aurore une lettre ouverte au Président de la République, titrée
« J'accuse… ! », qui fait peser contre l'état major de très lourdes charges. Emile Zola est poursuivi

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