La V Rit D Pend
Qu’est-ce qui nous garantit qu’en pensant le vrai on atteint le réel ? La découverte d’un tel critère ne nous imposerait-elle pas une régression sans fin ? Qu‘est-ce qui nous garantirait que ce critère serait le bon et qu’il n’aurait pas besoin à son tour d’être vérifié ?
Ne serait-il pas plus juste d’admettre qu’indépendamment, du travail réflexif des hommes nous avons une intuition de la vérité « invincible à tout le Pyrrhonisme » comme disait PASCAL et qui implique que nous soyons capable de reconnaître la vérité avant même que nous n’ayons besoin de preuve ou de démonstration ?
Toutes ces difficultés nous imposent donc que nous nous posions la question de savoir si la vérité dépend de nous ou si, au contraire, elle est indépendante de nous .
Si la vérité dépend de nous, c’est-à-dire, des hommes et de leur subjectivité, peut-on encore parler de vérité ? La vérité n’est-elle pas par essence une, nécessaire et universelle ? Que serait une vérité changeante en