La ville et l'aliénation
Essai Bref
La ville: espace de liberté, espace d'aliénation
Toujours en opposition avec la campagne, la ville devient souvent la toile de fond des vices et des plaisirs des hommes.
Alors que des intellectuels et des artistes tels que Balzac et Hopper se concentrent sur l'aspect négatif de la vie urbaine, d'autres, comme Apollinaire, Descartes et Saba, voient dans la ville une occasion de libérer leur esprit. Mais la ville est-elle en définitive …afficher plus de contenu…
En outre, la pièce vide et froide dans laquelle elle se trouve souligne la solitude et la tristesse qui semblent accompagner la vie urbaine. Ainsi, la ville parvient à nous isoler et, même dans une ville pleine de monde, nous restons sans véritables liens affectifs.
En fait, cette aliénation est aussi due au fait que la ville semble corrompre nos âmes, car la ville est " incessamment remuée par une tempête d'intérêts " (lignes 2-3, Balzac).
En effet, les hommes sont séduits par les vices et les plaisirs ("Que veulent-ils ? De l'or, ou du plaisir ? ligne 8), qui déforment leur visage (‘’peuple horrible à voir, hâve, jaune, tanné’’...ligne 2).
La ville prend ainsi une connotation négative, devenant un lieu où les hommes …afficher plus de contenu…
De ce point de vue, nous pouvons également affirmer comment la ville devient un symbole de la liberté de l'homme par rapport à la tradition. Par conséquent, cela entraîne également une liberté intellectuelle qui conduit à de nouvelles innovations en matière de poésie (affiches, prospectus, journaux,....).
Descartes semble également trouver dans la vie urbaine la liberté à laquelle il aspire.
Dans la ville, en effet, comme l'écrit Descartes, il est possible de trouver une tranquillité que l'on ne trouve pas même à la campagne, car "il y manque toujours une infinité de commodités" (ligne 5).
Ainsi, pour Descartes, vivre "parmi la confusion d'un grand peuple" (ligne 12), permet