L'africain j.m.g. le clézio
Il nous fait une énumération de détails afin de nous immerger dans son univers enfantin : « la plaine d’herbes hautes » (Ligne 4), « le souffle chaud » (Ligne 4), « le bruit aigu de la forêt » (Ligne 5), « les odeurs de la savane » (Ligne 5). Tous ces détails ne sont pas anodins, il est brusquement envahi par ses souvenirs, il y caractérise son attachement et son affection pour son pays. Ces réminiscences sont décrites comme émergentes et fulgurantes. L’auteur fait ensuite des éloges de l’Afrique. Il nous évoque une figure marquante de son histoire, à savoir ses souvenirs.Il décrit l’environnement comme un souvenir lointain, « celui-là est si loin de moi qu’aucune histoire, aucun voyage ne me le permettra de le rejoindre ». (Lignes 6 à 8). Afin de nous transplanter dans son récit, il met en …afficher plus de contenu…
Les verbes sont conjugués au futur proche, ce qui nous donne l’impression que l’action s’achève sous les yeux du lecteur, « je vais m’installer sur le ciment de la varangue » (Ligne 26), « je vais regarder la fièvre monter dans le ciel » (Ligne 34). Il y a également du passé simple, temps qui exprime une action brève et soudaine par rapport à l'arrière-plan exprimé par le présent, « j’écouterai » (Ligne 36), « l’air de la chambre se remplit » (Ligne 43).Une partie du texte est rédigée au présent afin de suivre chaque détail de l’aventure de l’auteur. L'action se situe au passé, cependant les verbes exprimant l'action de marcher et de se souvenir sont au présent (je marche (ligne 9), je me souviens (Ligne