Lakatos, moravia, danziger
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Lakatos. Lakatos ne croit pas que les faits d’observation suffisent à falsifier une théorie. Selon lui si ce procédé était utilisé, il n’y aurait alors plus aucune théorie sur Terre. De plus, avec cette façon de procéder, les risques sont grands que les faits d’observation, cherchant à renverser une théorie, soient faux et qu’ils, par le fait même, renversent une théorie qui était bonne à la base. Dans un autre sens, Lakatos ne retire rien au fait que l’expérience est un pilier élémentaire de la science. Il dit même que la base du Falsificationnisme méthodologique sophistiqué est l’empirisme avec « sa détermination à apprendre d’abord de l’expérience » (Lakatos p.47). Par contre, l’empirisme ne peut éliminer une théorie, car un contre-exemple, une hypothèse auxiliaire ou encore une réinterprétation de ses termes peut amener à préserver une théorie. Par ce fait, celui-ci utilise l’empirisme non pas pour éliminer une théorie, mais pour trouver de nouvelles théories meilleures à l’ancienne. Donc, Lakatos croit qu’il n’est pas nécessaire, voire même inacceptable, de falsifier une théorie par l’observation, mais ce qui est important avant tout, c’est bien d’ajouter des faits nouveau pour faire évoluer la théorie. Deux critères sont nécessaires pour faire évoluer une théorie : il faut que cette nouvelle théorie ait plus de contenus empiriques que la précédente et que ce nouveau contenu nous conduise à découvrir des faits inédits. Deuxièmement, une partie de ce nouveau contenu doit être corroboré. De plus, l’urgence de remplacer chaque hypothèse par une meilleure est quelque chose de très important pour le falsificationnisme sophistiqué. Ce procédé fait en sorte que l’évaluation d’une théorie ne se fait plus pour une théorie isolée, mais bien pour une série de théories. « Alors, la falsification n’est pas une simple relation entre une théorie et la base empirique, mais une relation multiple entre des théories concurrentes, la « base empirique » originale et la croissance