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Introduction

Section 1. Droit naturel et philosophie

Le droit naturel renvoie à la philosophie dont il est un aspect (philein, s’étonner, avoir des loisirs, s’engager…). Si le droit positif constitue une réponse (aux questions « quoi et comment ? »), la recherche d'un ou du ∆t naturel est une question (« Pourquoi la norme, quel sens a-t-elle ? »). Rendre compte de ce que l’on croit : cercle herméneutique : remettre en question ce que l’on croit. Ex : université a 2 fonctions : la formation professionnelle et la critique de la société. En mai 68, personne n’était inquiet sur son futur professionnel car tout le monde était assuré d’avoir un emploi, donc la critique de la société est poussée à fond. A l’inverse, à l’heure actuelle, on n’est pas assez critique car nous nous inquiétons en priorité pour notre avenir Le ∆t naturel = façon de faire apparaître les fondements rationnels d’un système juridique

Section 2. Les questions du droit naturel

§1. Le juste et son fondement

A partir de ce qui est (la « nature »), peut-on déduire ce qu'il faut (la norme) ? Le droit doit-il être juste ? • Machiavel : cassure : « Le ∆t vous sert à conquérir le pouvoir et à la garder ! ». ∆t positif et c’est tout, ce qui est marqué dans le Code. Savoir si c’est juste ou pas, c’est le travail des philosophes. Faut-il obéir à une loi injuste ? • Oui : Socrate • Non : Antigone Le fondement est la volonté de Dieu, les exigences de la nature, de la raison, du respect d’un « contrat social », du respect d'une procédure ? Thémis = « ce qui est déjà posé, déjà établi par les dieux » Dikè = « ce qui se constate et se montre » Ius-dex (juge) = le montreur du juste

§2. L’éthologie

Existe-t-il des régulations sociales qui s’imposent aux animaux vivant en communautés ? Parmi les espèces agraires, les hommes sont les seuls à se doter d’un ∆t Des comportements génétiques ? Mais alors quelle place pour le droit ? Ex :