Lalala
Il servit d'abord de camp d'internement pour des ressortissants allemands, en 1939, mêlant d'authentiques nazis et des réfugiés allemands, souvent juifs. Le gouvernement de Vichy y interna ensuite des juifs, qu'il livra aux autorités nazies. Des enfants furent ainsi déportés en août 1942 à partir de ce camp.
1) un camps d’internement pour étranger gerer pas les Français
Le camp des Milles : internements et déportations, 1939-1942
Le camp des Milles est repérable à quelques kilomètres au sud d’Aix-en-Provence. En bordure de voie ferrée, on découvre au bout de la rue centrale du village, un domaine de sept hectares, les quinze mille mètres carrés d’une ancienne tuilerie avec de hautes cheminées, les trois étages d’une façade et deux grandes ailes […]
Au moment de la déclaration de guerre du 3 septembre 1939, l’administration française ordonne l’internement et le criblage des ressortissants allemands et autrichiens qui vivent en France : elle considère ces personnes comme des suspects. C’est une première étape dans l’aveuglement et la xénophobie, le déclenchement d’un engrenage proprement infernal. La plupart des émigrés que la Troisième République place sous surveillance sont soit de simples vacanciers, soit des réfugiés qui ont quitté l’Allemagne en 1933, effrayés par la montée du nazisme dont ils sont de farouches ennemis. [...]
Né en 1891 à Brühl, une petite ville de la province rhénane, Max Ernst s’établit en France en 1921. Sept années auparavant, il était mobilisé en tant qu’artilleur ; la violence et la cruauté du premier grand conflit mondial l’ont durement marqué. Vivant en France, il n’avait pas directement ressenti l’ascension du III° Reich, pas plus que la virulence d’un appareil de propagande dont il devint l’une des cibles.
Sur la photographie