lalala

1821 mots 8 pages
L'enfer se pressent à travers l'obscurité, l'absence du soleil comme le dit Philippe « Voilà la nuit; la ville se couvre de profondes ténèbres ». Dans l'acte I,1, on se retrouve en pleine nuit lors d'un clair de lune. Cela indique que dès le début de la pièce, on est plongé dans les abimes de l'enfer. Nous n'assisterons donc pas à la descente de Lorenzo en direct car il est déjà corrompu et débauché au début de la pièce; les gens de la ville le nomme déjà Lorenzaccio; il est déjà en enfer.

Cet enfer est en fait une recherche, c'est à dire une une suite d’efforts pour retrouver quelque chose que l’on a perdu. Lorenzaccio essaye de retrouver et de sauver, ce qui veut dire ramener en dehors des enfers dans ce cas-ci, son moi « pur » et « paisible », son moi passé. Néanmoins, cette épopée s'avère difficile. Lorenzaccio avoue qu'il y a seulement « un fil qui rattache aujourd’hui (son) cœur à quelques fibres de (son) cœur d’autrefois. » Le fil représente la fragilité, il peut se rompre à tout moment et par conséquent faire sombrer à jamais le bon Lorenzo en enfer, c'est à dire, le faire disparaître.

Le fil a aussi une symbolique mythologique, il fait penser à celui qu'utilisa le héros grec Thésée pour sortir du labyrinthe dans lequel il tua le Minotaure. Le labyrinthe, quant à lui, représenterait l'enfer au sens figuré. Plus on avance à l'intérieur, plus on se perd et plus on se rapproche du centre, l'endroit le plus profond. Dans les enfers grecs, le centre s'appelait le Tartare. C'est là-bas que siégeait le Dieu de la mort Hadès, mais c'était aussi la prison des pires criminels. Le Minotaure, qui se trouve au centre du labyrinthe, serait donc l'un de ces dangereux criminels. C'est après l'avoir tué que Thésée retrouva son chemin; il pourrait donc être assimilé au duc Alexandre dont la mort est pour Lorenzaccio, le seul chemin qui mène à la rédemption. En effet, il considère le duc comme une sorte de double maléfique qui l'a initié à la débauche et qui continuera

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