Lamartine
André Durand présente
Alphonse de LAMARTINE
(France)
(1790-1869)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont commentées
(surtout ‘’Méditations poétiques’’).
Bonne lecture !
Il est né à Mâcon. Il vécut ses dix premières années en petit campagnard, dans le village de Milly, près de Mâcon, où son père, échappé aux cachots de la Terreur, exploitait le maigre domaine familial. Au charme de la nature s’ajoutait la douce influence de ses soeurs et surtout de sa mère qui, très pieuse, lui donna une éducation catholique, et le confia à l’abbé Dumont.
Après s’être échappé d’une pension lyonnaise où il était malheureux, il fit de bonnes études au collège des jésuites de Belley : il goûta Virgile et Horace, lut Chateaubriand et éprouva une grande ferveur religieuse. Au sortir du collège, marqué par la Révolution, ne voulant pas servir «l’usurpateur», il mena à Milly la vie d’un aristocrate oisif, consacrée à la rêverie, à la lecture, à la poésie chrétienne (1808-1811). Pour dissiper son ennui, il entreprit avec son ami Aymon de Virieu un voyage en Italie (1811-1812) où il noua une charmante idylle avec une jeune Napolitaine dont il allait faire l’héroïne de “Graziella”.
L’Empire s’écroulant, cette épopée vite foudroyée lui fournissant les coordonnées morales de son romantisme et de son «mal du siècle», il vint se mettre au service de Louis XVIII, entra dans ses gardes du corps. Mais cela ne lui plut guère. Les Cent-Jours lui permirent d’abandonner le métier militaire, de faire un agréable séjour en Suisse, dans la région de Nyon et sur la rive savoyarde du lac Léman, à Nernier, où il jouit quelques semaines des faveurs que lui accorda Geneviève Favre, fille du batelier qui l’hébergeait. Il échappa ainsi aux recruteurs de Napoléon. Après Waterloo, il revint dans le Mâconnais où il cueillit encore diverses bonnes fortunes, notamment celle que lui valut la rencontre de la belle Nina Dezoteux, épouse de son